La situation tourne en boucle, vous ressassez inlassablement ce(s) moments sur lesquels vous n’avez pourtant plus aucune prise, essayant de rejouer le film, de vous confirmer que vous avez eu raison de vous comporter ainsi et/ ou de tenir ces propos. Vous revivez la scène avec toujours la même intensité émotionnelle, comme si vous y étiez encore, et ceci vous épuise…Il convient alors de vous détacher
PRISE DE RECUL
Tout est question d’espace-temps. La première étape va consister à se dissocier du problème. Une mise à distance est alors nécessaire, que ce soit par une prise de recul ou position mêta. Un ancrage dans le temps présent est utile afin de dissoudre les flashbacks. Il s’agit de dédramatiser la situation, la réduisant à une portion infinitésimale, un peu comme si vous la posiez dans la paume de votre main et l’éloigniez de vous. Loin des yeux…Privilégiez les activités physiques, méditatives et toutes les sources positives de plaisir, de détente et de distraction. Inspirez profondément en gonflant votre ventre et expirer lentement pour faire redescendre la pression.
ACCEPTATION
L’acceptation est l’antidote de la souffrance. Hochez la tête, acquiescez, oui c’est comme cela, ce qui est fait est fait, il en est ainsi et je ne peux rien y changer. Cette deuxième étape transitoire est primordiale dans le processus de détachement. Elle permet de ne plus subir. Après la dédramatisation, il s’agit de sortir de la victimisation, assumant aussi votre part de responsabilité dans cette situation. Acceptation de soi, acceptation de l’autre avec ses réactions, ses émotions et de sa différence pour avancer. Mesure d’impact. L’Ego.
LÂCHER-PRISE
La situation étant à présent objectivée et circonscrite, il est temps de la dissoudre, de la laisser d'en aller, de la libérer. Se dé-contracter. Bien expirer pour relâcher les tensions. Le signe : on se sent plus léger. Ca glisse. Tout cela n'a plus d'importance. Même plus mal.